Pourquoi le coaching a t-il toute sa place aujourd'hui?
I- Les facteurs qui contribuent à la charge mentale ne manquent pas.
Le coaching trouve pleinement sa raison d’être dans notre société actuelle touchée par de nombreux maux, dont le consumérisme outrancier, qui pousse un nombre croissant de personnes à voir dans l’argent une valeur fondamentale qui les amène à vouloir travailler plus pour gagner plus et posséder toujours plus.
Cette course à la possession entraine des dommages collatéraux non négligeables : divorces, enfants ballotés entre deux foyers et la gestion que cela implique, stress permanent, conflits.
Même lorsque les couples tiennent, l’harmonie au sein du foyer est souvent mise à mal et les causes sont multifactorielles :
Les schémas culturels et ou éducatifs
La plupart des femmes de nos jours travaillent tout autant que les hommes mais la répartition des tâches ménagères et l’éducation des enfants restent encore hélas l’apanage des femmes qui cumulent donc deux missions : travailler pour être indépendantes, contribuer à l’aisance matérielle du couple et gérer une maison et des enfants. Cette double gestion ne se fait pas sans heurt et participe à la charge mentale.
Nombreuses sont les femmes qui rêvent de se voir dans ce canapé avec un bon livre pendant que Monsieur passe l’aspirateur !
Une enquête menée par L’Ifop en octobre 2019 pour Consolab révèle qu’une française sur deux pense que la répartition des tâches ménagères est loin d’être équitable et qu’elles en font bien plus à la maison que leur conjoint. François Kraus révèle dans son article que cet écart, même s’il tend à s’amenuiser reste un sujet majeur de disputes dans le couple.
https://www.ifop.com/publication/nettoyer-balayer-astiquer-la-persistance-des-inegalites-de-genre-en-matiere-de-partage-des-taches-menageres/
La difficulté à exprimer ses besoins et poser ses limites quant à qui fait quoi dans la maison est souvent source de conflits. Ce n’est pas la poubelle non sortie qui fera éclater une dispute mais tous les non-dits précédents que l’on n’a pas su exprimer ou que l’on ne s’est pas autorisé à exprimer.
· L’hyperconnectivité
Nos vies à cent à l’heure, notre manque de disponibilité à l’autre due notamment à notre environnement hyper connecté parasitent nos relations interpersonnelles provoquant agacement, tensions qui s’accumulent. Comment exprimer ses besoins si l’autre est rivé sur son écran ou téléphone même à la maison !
Quand la qualité de l’écoute n’est pas au rendez-vous, les problèmes de communication s’aggravent. Suppositions erronées, interprétations entrent dans la danse et s’entremêlent à un émotionnel déjà mis à rude épreuve, c’est là que le conflit entre en scène !
· La conjoncture économique
L’insécurité de l’emploi est un autre mal qui frappe notre société et qui amène les gens à s’accrocher parfois désespérément à leur travail et à accepter des conditions qui ne leur conviennent pas. Ce faisant, nombre d’entre eux oublient leurs besoins fondamentaux et courent le risque d’une dépression ou d’un burn-out parce qu’ils n’ont plus, croient-ils, les ressources pour rebondir et changer de travail ou poser des limites claires qui leur permettraient de se protéger.
Autant de maux qui donnent toute sa raison d’être au coaching car ces gens ne sont pas malades mais pour autant ils sont souvent dans un mal être dans lequel ils sont empêtrés et qui les empêchent de s’épanouir.
II- Le coaching : un accompagnement au changement
Le coaching, en tant qu’outil de prise de conscience, permettra à tous ces personnes d’avoir un éclairage nouveau sur la situation présente dans laquelle ils se trouvent englués. L’écoute empathique du coach et son questionnement mettront en lumière comment le client interagit avec les autres et son environnement.
Il s’agira de comprendre sa vision de la réalité pour l’amener à repérer les facteurs qui pourraient être une entrave au changement qu’il souhaite opérer et lui permettre de conscientiser toutes les ressources qu’il détient pour atteindre son objectif. Ce travail lui permettra d’identifier les ressources intrinsèques qu’il pourra exploiter pour trouver des solutions pérennes.
Le coaching, en tant qu’outil de prise de conscience, permettra à tous ces personnes d’avoir un éclairage nouveau sur la situation présente dans laquelle ils se trouvent englués. L’écoute empathique du coach et son questionnement mettront en lumière comment le client interagit avec les autres et son environnement. Il s’agira de comprendre sa vision de la réalité pour l’amener à repérer les facteurs qui pourraient être une entrave au changement qu’il souhaite opérer et lui permettre de conscientiser toutes les ressources qu’il détient pour atteindre son objectif. Ce travail lui permettra d’identifier les ressources intrinsèques qu’il pourra exploiter pour trouver des solutions pérennes.
À ce titre le coaching m’apparaît comme un garde-fou contre cette tendance qu’ont de nombreuses personnes aujourd’hui à vouloir se jeter sur ‘la première solution miracle’ proposée sous prétexte qu’elle est soi-disant rapide et efficace.
Opérer un changement implique de le vouloir vraiment. Le rôle du coach est avant tout de questionner ce vouloir. On peut, par exemple, très honnêtement dire vouloir cesser de procrastiner parce que cela nous procure du stress et se rendre compte lors d’un coaching que cette procrastination est l’essence même de ce qui nous pousse à donner le meilleur de nous-même.
Un coaching nous amènera alors à rechercher la vraie cause du stress qui n’était peut-être pas celle initialement incriminée et à trouver grâce au travail collaboratif initié avec notre coach des solutions appropriées.
Je suis convaincue que le coaching à un rôle majeur à jouer dans une société frappée par un mal être omniprésent. Véritable discipline , cette dernière ne cesse de s’affiner et de bénéficier de découvertes majeures qui en font un outil d’accompagnement de choix.
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